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Explorez la richesse littéraire du Gabon
«Résilience» traduit parfaitement l'esprit fulminant une gestion sociopolitique qui profite aux uns et pas à tous. En partant de la description du «vacarme en ville» dont l'auteur annonce la «Fin» en invitant le lecteur à prendre conscience de la vie de l'autre, ce recueil est également un plaidoyer pour la «Démocratie», la liberté d'un peuple qui, comme «Un chant s'élève» pour revendiquer son «Éternité».
Il n'y pas eu de « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants ». Il n'y a eu que le fait que nous nous soyons aimés. S'il y a une phrase qui peut résumer notre grande histoire d'amour, je vous dirai ceci : à cœurs rompus, deux âmes brisées mises à nue, deux âmes sœurs se sont retrouvées, et ont apposé l'une sur l'autre leur sceau afin de se restaurer mutuellement. Un puzzle de vies, chacune unique en son genre, la notion, le concept même du bonheur prend un sens tantôt un autre, où le passé fait souvent surface, où le présent nous embrasse, où les cauchemars d'antan nous enlacent. Et si nous étions nous-mêmes entraves à ce bonheur tant recherché ? Et si l'on s'autorisait à être heureux, à s'explorer, à aimer, à renaître ? Un voyage insolite où drame et amour ne forment plus qu'un, où vivre pour exister ou exister pour vivre est un dilemme. Seriez-vous seulement en mesure de reconstituer le puzzle ? Que les indices ne vous induisent pas en erreur. Une chose est sûre : on n'a pas le monopole de la douleur et le bonheur est toujours plus proche qu'on n'ose le croire.
Partagé entre la France, son pays adoptif, et Cendrillon, son pays d'origine, le héros du roman vit une situation ambiguë. Car son manque de repères identitaires en France et la situation politique chaotique à Cendrillon l'ont conduit peu à peu à l'écriture d'un roman dans lequel il décide de relater son histoire et celle des oubliés. Autobiographie ou autofiction ? Les Mémoires d'un inconnu ou La Couleur de peau c'est l'histoire de tous ces africains qui rêvent de l'Europe et se trouvent à la croisée du diktat de la discrimination et du racisme. Ce roman procède aussi à une forme d'alchimie politique de certains régimes politiques d'Afrique souvent hostiles à l'arrivée des intellectuels africains ayant terminé leurs études à l'étranger. Ainsi, la notion du voyage prend un sens symbolique chez l'auteur. Prônant l'universalisme à travers le métissage, ce roman est avant tout, celui de la reconnaissance et du respect de chaque individu au-delà de son appartenance politique, religieuse, philosophique et " raciale "...
Les restructurations de l'armée de terre et les réformes de la formation militaire initiale tendent à constituer progressivement le parcours professionnel de l'officier en enjeu institutionnel et individuel essentiel. Ces réformes donnent aux officiers une culture professionnelle et académique associée à des équivalences universitaires reconnues dans la société civile. Or, en dépit de la gamme des formations de l'armée de terre, une infime partie du corps des officiers recherche un diplôme académique valorisant en dehors des voies militaires. La bifurcation de leur parcours professionnel vers le monde universitaire apparaît comme une exception, en particulier dans une institution où les commandements prestigieux sont réservés aux officiers titulaires du brevet de l'école de guerre. Que sait-on du parcours professionnel des officiers diplômés à l'université ? Qui sont-ils ? Quels sont les événements à l'origine de leur mobilité professionnelle ? Quelles sont les logiques sociales, individuelles ou institutionnelles qui président à la réorientation du parcours professionnel de ces officiers à l'université ? Dans quelle mesure la bifurcation permet-elle de concilier des aspirations individuelles et sociales avec les demandes institutionnelles de formation académique ?
Crimes rituels ou ritualisés ? Rites criminels ou criminalisés ? En deux mille douze, Canal+, chaîne de télévision française, effectuait un reportage au Gabon intitulé : les « organes du pouvoir ». A travers ce reportage, ce média donnait la parole aux parents des victimes des crimes rituels perpétrés, une centaine par an, dans ce pays d'Afrique Centrale. Les témoignages saisissants des parents éplorés, des tradipraticiens ainsi que ceux des victimes, ayant miraculeusement échappé à la mort, laissaient entendre que ces crimes odieux, mêlant mysticisme rétrograde et quête de puissance absolue de la part des commanditaires, étaient commis au nom de certaines pratiques ancestrales traditionnelles. Et si une des vérités était toute autre ? Pascal, très tôt pétri dans la culture traditionnelle, ne comprend pas ce procès à demi-mot fait aux rites gabonais. Avec l'aide de ses frères les plus fidèles du Culte et Rites Traditionnels Ancien du Gabon, association dont il est le fondateur, ils vont mettre à jour un réseau aux ramifications internationales qui profite sans doute du climat ambiant pour poser des actions malveillantes.
La colère, la rage, la rancœur… des ressentiments qui m'habitent au quotidien depuis le drame. Je hais cette vie, mais plus quiconque, c'est à Dieu que j'en veux ! Il m'a tout repris alors qu'Il était sensé me protéger et veiller sur moi. Maintenant, seule la vengeance nourrit mon cœur ! Œil pour œil, dent pour dent, orteil pour orteil…vie pour vie ! Il faut bien que quelqu'un paie pour le drame survenu dans ma vie. Dieu, m'a laissé tomber et, j'en ai fait de même…je me suis de moi-même éloignée du troupeau. Loin de ses yeux, j'ai poursuivi sur une autre voie, plus caillouteux…me suis-je égarée trop loin de Lui pour qu'Il me ramène à la maison saine et sauve ?
Au Gabon, la question de la faible présence des filles dans les filières scientifiques et technologiques est épineuse. Cet ouvrage explore cette sociohistoire de la scolarisation des filles et des garçons de la période précoloniale à nos jours.
Ce travail d'histoire politique du Gabon aborde un aspect de la sécurité collective en Afrique centrale. Il éclaire spécifiquement la manière dont Omar Bongo, Président du Gabon de 1967 à 2009, a disposé des ressources de la diplomatie d'influence et de la prévention pour résoudre à la fois les problèmes communs aux pays d'Afrique centrale et ceux de politique sécuritaire interne à son pays. Les actions défensives, proactives ou de médiation du président gabonais en Centrafrique, aux deux Congos et ailleurs en Afrique depuis la fin de la guerre froide sont explorées ainsi que les initiatives de son gouvernement sur la question des réfugiés et de l'immigration irrégulière.
La sous-région Afrique centrale, dans le cadre de la construction de son espace économique et monétaire commun (CEMAC), a mis en place une bourse des valeurs mobilières de l'Afrique centrale pour le développement de son système financier commun. Parallèlement, l'un des pays membres de la CEMAC, le Cameroun, dispose d'une bourse des valeurs mobilières, ayant les mêmes objectifs, mais à compétence nationale. Paul BABAGNACK dresse un état des lieux des deux places boursières d'Afrique centrale. Il formule également des orientations en vue de leur restructuration afin de renforcer leurs performances mais aussi dans l'optique de promouvoir la culture boursière au sein des populations de ces pays.
Flic à Libreville, Jean-Marc a perdu sa mère et sa soeur dans un accident de la circulation alors qu'il avait douze ans. Le chauffard, fils d'un ministre, n'a jamais été poursuivi. Jean-Marc est entré dans la police à cause de ce drame. Pour se venger, se faire justice lui-même, condamner à sa manière ce meurtrier. Mais, fatigué des magouilles de ses collègues de la PJ et des crimes, viols et disparitions quotidiens, il a demandé à être muté à la Sûreté urbaine de Libreville. Un service pas plus reluisant, mais où il a le temps de préparer une vengeance qui le fait tenir au quotidien. Chaque soir, il s'arrête devant la villa du chauffard, en attendant le jour où il fondra sur lui comme un prédateur. Mais pour le moment, tel un Dexter à la mode gabonaise, il nettoie les rues de Libreville des voyous, violeurs, politiciens véreux et génocidaires rwandais qui y sont planqués... Janis Otsiemi a reçu le prix du roman gabonais en 2010 pour son premier roman, La vie est un sale boulot.
