"Le chant de Yaye", dépeint le portrait d'une femme aux valeurs exceptionnelles et qui a marqué de son empreinte philosophique et humaniste la vie de Kaïssa, une fillette qui fit ses premiers pas aux côtés de sa grand-mère.
C'est donc l'histoire d'une femme surnommée "Yaye", aux vertus exemplaires qui influença la vie de sa petite-fille Kaïssa. Cette dernière, imprégnée par la pensée de Yaye qui lui a appris que le chant est porteur de bonnes nouvelles, nous invite à un voyage au pays de l'enfance, là où les valeurs se fondent dans notre identité, là où nos esprits s'imprègnent pour forger nos personnalités. Dans ce récit, Kaïssa magnifie la mémoire d'une grand-mère dite la Fondatrice, la Conseillère, la Confidente et dont le plus riche des héritages reste ce souvenir inébranlable du modèle social et culturel.
"Le chant de Yaye" est donc un hymne à la sagesse, à l'amour et, surtout, aux grandes valeurs d'une civilisation qui honore, respecte et tire enseignement des anciens.
Divisé en onze chapitres, ce récit met en lumière les sentiment de mélancolie et de nostalgie qu'éprouve la petite Kaïssa face à la disparition de sa grand-mère et de certains des membres de la famille qui lui étaient chers tels Mam'bya, tante Méyè, Papio et bien d'autres. En outre, le récit nous fait découvrir les secrets de la vie au village. Cette vie qui était jadis, un tabernacle de savoir et de traditions que l'auteur contribue à préserver. Ainsi, le « chant de Yaye » valorise la culture des rites, des saveurs culinaires et surtout des chants le soir autour du feu, pendant le clair de lune.
Née à Port-Gentil après les indépendances, Clotilde Alléla-Kwévi, l'auteur de cet ouvrage, est la septime d'une famille de dix enfants. Passionnée de musique et de peinture, sa vie est partagée entre le chef-lieu de province du Moyen-Ogooué, Lambaréné, et la capitale gabonaise Libreville. "Le chant de Yaye" est donc un voyage, un hymne, à son enfance, et une ode au métissage.