Depuis l'évènement créationnel et avec les différentes réflexions anthropologiques, l'homme a toujours été considéré comme la mesure du monde. Il est le seul être qui se pense et qui pense le monde. Fort de cela nous sommes passés d'un homo sapiens à un homo faber. D'où les avancées dans tous les domaines qui jalonnent la vie de l'homme. Rappelons que le domaine biomédical n'est nullement en reste. Face à ce progrès, nous nous sentons interpelés en tant que chrétiens pour redéfinir les contours ou encore les schèmes de ces transformations multiformes : réaffirmer le message de l'Évangile et du Magistère sans tomber dans un enfermement ou encore dans un fondamentalisme. L'anthropologie chrétienne peut-elle nous aider à aborder avec confiance et optimisme la révolution déjà commencée afin que celle-ci nous ouvre, non à l'abandon de l'humain mais à sa pleine réalisation ? Voilà une interrogation qui se veut être le leitmotiv de notre présente réflexion à la lumière du théologien et physicien Thierry Magnin.