Un cri – Une vie, est une œuvre par laquelle l'auteur s'interroge d'abord sur l'innocence qui accompagne l'enfance, les rêves associés et bien sûr les manifestations qui accompagnent l'adolescence sans se prévaloir spécialiste de ces questions. On y découvre également une aventure personnelle, que ce soit dans la narration des faits de sa propre vie (on n'est pas encore dans l'autobiographie) mais aussi sur le regard profane qu'il porte sur le monde. Il nous offre un survol de questions diverses qui nourrissent son cri, passant des relations internationales au rapport au souvenir, au devoir de mémoire, à la considération de l'autre, l'éducation des masses, les sujets ambiants tels que le réchauffement climatique, les violations faites à la planète, l'isolation de l'Homme, etc. On aboutit dans une forme d'exégèse sur l'approche de Dieu, la religion, la spiritualité, peut-on tuer pour Dieu ? La question est posée. Dans le débat, d'idée, l'idée ne peut être construite sans une langue pour la décrire, pour l'accompagner. Cet amoureux de la langue française, du « bon phrasé », s'interroge sur le procès de complexité qui lui est fait, trouvant dans cette pseudo-complexité une invitation à l'effort sans laquelle aucune excellence n'émerge. Finalement, faisant le point sur la vie, on découvre qu'elle nous permet avant tout d'apprendre, de soi, des autres, du vivant et qu'en comparaison de tout ce qu'il y a à savoir, tout « sachant » devrait se montrer humble du peu qu'il sait ! Natif du Gabon, petit Etat d'Afrique centrale, Eudes Bouassa est titulaire d'un mastère spécialisé en risques industriels, domaine dans lequel il exerce. Il partage ses passions entre la littérature, la philosophie. Ce jeune père de famille est un amoureux de poésie qu'il distingue comme étant la meilleure forme littéraire pour exprimer les choses.