Yéno ne semble pas être au bout de ses peines. La recherche du travail, véritable parcours du combattant, lui fait découvrir le visage jusque-là insoupçonné de Bilabaville. Le morceau de terre lui apparaît comme un monstre où l'hydre de tous les maux de l'humaine condition se niche dans des segments de lobbys, des empires opaques qui dictent la loi à la masse populaire réifiée. La tentation de la facilité et les dérives multiformes qui y ont cours mettent à rude épreuve sa culture des valeurs. A l'issue de ce duel épique qui consacre la victoire du bien sur le mal, Yéno, enfin récompensé par la Providence, décide de « cultiver son jardin » à la fois pour son bonheur et celui des autres. Yéno pourra profiter d'un voyage intérieur, récompense méritée après avoir traversé la terre aride sous le soleil impitoyable de son pays qui l'est tout autant mais qu'il chérit. Jean-René Ovono nous le fait aimer aussi et comprendre la ferveur de Yéno. « Les femmes que l'on croyait moins insolentes et moins cyniques, plus pondérées et rationnelles sont à l'œuvre autant kleptomanes Je m'en-fichistes que les hommes […]. Les deux genres sont pareils sous le soleil équatorial » L'auteur : J. René Ovono Mendame Zogo (ROMEZ) est docteur ès Lettres de l'Université de Strasbourg. Enseignant Chercheur à l'Institut Supérieur de Technologie (IST) de l'Université Omar Bongo de Libreville, il a assuré cumulativement des cours de Littérature francophone au Centre de Linguistique Appliquée (CLA) de l'Université de Franche-Comté de Besançon. Romancier, dramaturge, essayiste et critique littéraire, il signe avec ce roman la suite du Savant inutile publié dans la Collection « Encres Noires »